Une année se termine et son bilan sera globalement positif, si l’on veut bien se focaliser sur l’activité touristique et hôtelière. Qui aurait dit, en sortie de crise, il y a à peine deux ans, qu’on mettrait aussi peu de temps à retrouver un si bon niveau de performances ?
Faut-il croire les modèles qui prédisent quasiment tous une poursuite de l’embellie de l’activité hôtelière dans les mois, voire les années qui viennent.
La vie des affaires n’est qu’un éternel recommencement et les acteurs s’adaptent aux conditions du marché en instaurant un nouvel écosystème qui semble le plus pertinent.
Mais que se passe-t-il donc dans la distribution hôtelière ? Partenaires incontournables l’un de l’autre, les opérateurs hôteliers et les plateformes de distribution sont à nouveau en train de se challenger en quête d’un nouveau rapport équilibré.
Les uns derrière les autres, les acteurs français du tourisme et de l’hospitalité dévoilent les premiers résultats de l’activité estivale. Ils sont bons, voire très bons, même si on y intègre un début de saison difficile, voire décevant à certains égards.
Alors que la quinzaine olympique touche à sa fin, l’heure est à un premier bilan pour les équipes du tourisme français.
Il y a longtemps que vous n’avez pas joué à la marelle en sautant d’un pied sur une case, puis à deux pieds sur l’autre, et ainsi de suite pour arriver sain et sauf au Ciel. Et pourtant, à bien y regarder, c’est un peu ce qu’ont fait les hôteliers.
En cette période électorale où chacun y va de sa prédiction d’un avenir dévastateur ou transformateur, quel que soit le camp qui sortira vainqueur, on est en droit de s’interroger sur les conséquences prévisibles sur la communauté de l’hospitalité.
« Même s'il pleut, l'été s'ra chaud, dans les t-shirts dans les maillots, D'la Côte d'Azur à Saint-Malo, Oh Oh, l'été s'ra chaud, chaud ! » Les baby-boomers auront reconnu ce succès d’Éric Charden, que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.
Le palmarès annuel des groupes hôteliers le fait ressortir sans ambiguïté, une grande partie du paysage « industriel » de l’hospitalité est profondément influencé, voire dominé, par les entreprises américaines.
Tenter de dessiner les tendances d’évolution d’un secteur, c’est d’abord confirmer qu’il est en mouvement et que l’on peut décrypter les directions qu’il est en train de prendre.
Pour les investisseurs et les analystes, l’industrie de l’hospitalité est régulièrement soumise à des cycles, avec toutes les incertitudes liées à leur amplitude, à leur déclenchement, à leur conséquence.
Dans n’importe quelle grande métropole, digne de ce nom, l’activité touristique est largement dépendante des grands événements professionnels et grand public qui attirent des foules de visiteurs, exposants, festivaliers, supporters
Même en année olympique porteuse d’espoirs de médaille, est-il opportun de proclamer à l’avance d’hypothétiques records ?
Si 2022 avait déjà marqué un retour à des niveaux bien supérieurs à l’avant-COVID, 2023 a été l’année de tous les records pour l’hôtellerie française.